Comment soigner ses poissons?
C'est une question récurrente, qui revient à toutes saisons.
La vie aquatique est délicate dans nos milieux clos et souvent assez chargés en poissons.
On peut classer les maladies des poissons en 6 grandes classes:
1/ Les parasites
2/ Les bactéries
3/ Les champignons
4/ Les virus
5/ Les tumeurs
6/ Les défaillances d'organes.
Je ne parlerai pas ici des 2 dernières classes qui restent du ressort d'un vétérinaire spécialisé. A ce titre le Dr Jérôme Blanc est votre référent en France.
Les produits de traitements doivent toujours être utilisés en connaissant ce qu'ils combattent.
Vous les retrouverez ici
Ne pas faire de traitement médicamenteux à l'aveugle
Commençons par le plus fréquent: les attaques parasitaires.
Il y a des parasites visibles à l'oeil nu, tels que le ver ancre (lernae), le pou de la carpe (argulus) ou même la sangsue (piscicola geometrica).
Pour ces parasites facilement reconnaissables puisque visible, le COLOMBO LERNEX est le produit phare pour les éradiquer.
Pour les poux, SERA ARGULOL sera également un atout important.
Mais il y a aussi des parasites invisibles à l'oeil nu, qu'il faut identifier au moyen d'un microscope pour pouvoir utiliser le bon traitement et les éliminer.
Les vers (des branchies ou de la peau), gyrodactylus et dactylogyrus, provoquent des frottements, des sauts, des surproductions de mucus et peuvent conduire à la mort. Une fois identifiés au microscope, on les éradique avec COLOMBO LERNEX ou LERNEX PRO.
EN cas d'infestation récalcitrante, de gyrodactylus résistants, vous pouvez me contacter pour des protocoles différents à base de PRAZIQUENTEL pur ou de FLUBENOL.
Les parasites monocellulaires, tels que costia, trichodine, chilodonelle s'élimine en une seule passe avec les traitements du docteur Lammens ANTIMIX ou ANTIPAR, qui ont le grand mérite de ne pas endommager la filtration. En cas de forte infestation, l'usage de CHLORAMINE T sera peut-être nécessaire.
Les points blancs sont des organismes monocellulaires qui se traitent avec les mêmes produits que ceux cités ci-dessus, mais avec un protocole particulier que je vous expliquerai volontiers lorsque vous prendrez contact avec moi.
Pour mémoire, les formations frottis et usage du microscope sont gratuites.
Passons maintenant aux bactéries pathogènes.
Elles provoquent rougeurs, trous, pourriture des nageoires et des branchies. Elles peuvent également provoquer des dégâts internes, visibles par des ballonnements, des hérissements des écailles, des saignements généralisés.
Une attaque bactérienne prise très tôt, dans certains cas, peut s'endiguer à l'aide de CHLORAMINE T, de soins locaux. Malheureusement, pour des bactéries plus virulentes, ou des prises en charges tardives, seuls un antibiogramme (en laboratoire) et des piqûres d'antibiotiques pourront éventuellement sauver votre cheptel de carpe koi.
Une attaque fongique (champignons) peut venir se greffer sur une plaie.
On la reconnait par sont aspect cotonneux, blanchâtre ou verdâtre.
Elle se traite avec ANTIMIX ou SERA OMNIPUR
On finit cet article avec les virus.
Souvent ils font peur et à raison. On a tous entendu parler de cheptels décimés par KHV ou la maladie du sommeil. Toutefois, il faut raison garder car en France, ces deux virus ravageurs sont quasi inexistants à l'heure actuelle.
La "variole de la carpe" est quant à elle omniprésente mais sans réel danger. Le virus, lorsqu'un koi est contaminé, s'exprime dans les phase de faiblesse du poisson (stress, eau de mauvaise qualité, eau froide...).
Mais, fort heureusement, le virus n'est pas létal. Si le poisson meurt, c'est plus à cause de son état de faiblesse que par le virus. L'expression se fait sous la forme d'excroissances cireuses. Il n'y a malheureusement pas de traitement. Cependant, un renforcement du système immunitaire aidera le poisson à rester en bonne forme.
Quoi qu'il en soit, n'agissez jamais dans l'urgence ou la précipitation. prenez le temps de contacter un professionnel pour vous faire aider.
Je reste à votre écoute si vous avez besoin d'aide.
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